Il y a de cela pas si longtemps, l’homme découvrit une utilisation à ce matériel si peu coûteux qu’est le charbon. Bien vite, celui-ci fut remplacé par le pétrole afin de pouvoir fabriquer des machines moins coûteuses destinées au confort de chacun.

Cependant, cette douce révolution industrielle que nous connaissons tous n’eut pas que des bons côtés puisque parallèlement aux machines, des chercheurs se créèrent des engins de guerre de plus en plus puissants. Les scientifiques du XIXème siècle s’en aperçurent bien vite et décidèrent d’arrêter momentanément toute nouvelle recherche dans ce domaine. Mais, face à la guerre imminente qui menaçait à tout moment d’éclater, seuls les Japonais résistèrent et restèrent fidèles à leurs convictions. L’empereur ne put l’accepter et essaya vainement de les obliger à reprendre par la force leurs recherches dans les domaines qui risquaient d’être les plus suscités dans les prochaines années.

Cinq années passèrent, tandis que simultanément, plusieurs crises éclatèrent dans la presse. La première ne fit que peu de vagues : une jeune fille aurait soit-disant provoqué une panne de courant dans une ville entière avant de faire exploser d’un simple contact la centrale électrique de la ville. Une histoire que l’on pensa alors cousue de fils blancs*, d’autant plus que la responsable ne fut jamais retrouvée.
Quelques mois plus tard, ce fut la violente déflagration d’un quartier entier qui alerta les autorités. Le seul survivant fut un homme d’une vingtaine d’années, méconnu de tous. Ce ne fut que l’année suivante que deux nouveaux cas mystérieux se firent connaître publiquement. Le premier sur l’île d’Hokaïdo où des policiers affirmèrent avoir discuté avec des fantômes. Même la presse, si friande de ce genre d’informations, les traita de fous. Le troisième cas étrange se passa à Honshu où des chasseurs assurèrent avoir été attaqués par des biches, des lapins, des renards et des vipères. Comme si cela ne suffisait pas, ils ajoutèrent que tous ces animaux étaient sous le contrôle d’une sauvage à la beauté terrible.

* cousue en fils blancs // je ne connais pas l'expression, désolé --''
Mais si j'aurais du modifier, j'aurais mis quelque chose du genre "montée de toute pièce".