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Sujet: Arnoa [Imaginateur] Mar 28 Juil - 17:30 |
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Quelles sont vos motivations pour ce poste ? Tout d'abord, raison la plus évidente selon moi : j'aime écrire. Je fais du RPG depuis maintenant un peu plus de deux ans et mon niveau s'est nettement amélioré grâce à cela. De cinq lignes un peu brouillonnes, j'arrive maintenant à en faire une trentaine - voire plus - sans problème. J'ai testé beaucoup de forum différents, du classique universitaire, en passant par les forum basés sur des séries et par des forums aux contextes un peu plus originaux. Je connais donc assez bien le sujet, ce qui est un plus. Je ne fais que très peu de fautes d'orthographe et de grammaire et, si j'ai le moindre doute, je vérifie sur les dictionnaires et autres aides en ligne (Le Conjugueur est mon meilleur ami !). De plus, j'aime développer mon propre style d'écriture, pour ne pas avoir un bateau Sujet-Verbe-Complément. Pour ce qui est plus précisement de la rédaction au niveau RPG, il faut savoir (même si j'ai un peu honte à le dire), que la création de la fiche de personnage est ce que je préfère. Il m'est souvent arrivé de m'inscrire sur un forum et de ne pas y jouer, pour le simple plaisir de créer un personnage qui, au final, est impossible à jouer car tellement complexe que personne ne s'y intéresse ! Tout ça pour dire que j'aime écrire, en gros! XD
En vous inspirant des exigences nommées plus haut, que pensez-vous pouvoir apporter au forum ? De l'imagination ? J'en ai à revendre ! J'ai pour exigence personnelle de ne jamais créer deux fois le même personnage de RP et il en va donc de même pour les contextes : créer un contexte unique, orignial, qu'on n'ira pas retrouver quinze fois chez les voisins. Un bon niveau d'écriture, je pense que j'en ai, comme je l'ai expliquer un peu plus haut. J'essaie souvent de m'adapter à plusieurs styles différents (une fois de plus, je reprend l'exemple des fiches de personnages) : récit narratif, à la première personne, extraits de journal intime... Choses que l'on retrouve souvent dans les contextes. Pour ce qui est du sens de l'organisation, c'est peut être ce qui me pose le plus problème (vu que j'ai moi même un forum sur les bras, bientôt deux), mais j'ai pour principe de toujours répondre aux demandes, même si j'avoue que je met parfois le temps, atteinte du syndrome de la page blanche par moments. Pourtant, je sais à quel point les demandes d'aide sont importantes pour les membres et donc je mettrais une priorité sur les demandes avant les forums RPG. Pour ce qui est de l'ecriture, je rassemble toujours mes idées, avant de faire un premier jais et ensuite d'analyser ce qui manque, pour écrire à nouveau... etc, jusqu'à ce que le "produit final" soit le meilleur possible.
Quels sont vos antécédents (forums RPG créés ou administrés, ce qui en est advenu, etc.) ? Je suis administratrice de New York City Life depuis quelques mois déjà, au milieu d'une jolie bande d'admins. J'ai voulu créer mon propre forum, le contexte, les personnages prédéfinis, tout était pret à être lancé, mais je me suis rendue compte que ce genre de contexte était loin d'intéresser les joueurs et j'ai donc laisser tomber le projet. Peut-être l'ouvrirais-je un jour, qui sait? Et je suis en train de voir pour devenir co-admin du forum Pink Book, à la demande de la fondatrice. Rien de sur pour l'instant.
Si vous avez présentement un forum de type RPG, veuillez en donner l’adresse (cela augmente largement vos chances). New York City Life J'y suis Gabrielle Dumoulin, bien que le mérite de ce forum ne me revient pas car il a été créé entièrement par la fondatrice. Par contre, même si le projet est tombé à l'eau, j'avais écris et mis en place entièrement l'idée de Confréries sur le forum. Les membres n'ont pas adhéré, donc on a laissé tomber, mais les sujet explicatifs doivent encore trainer quelque part dans la corbeille du forum.
Quels types de forum (Fantastique, Futuriste, etc.) aimez-vous particulièrement ? Je préfére les contextes un peu plus réalistes, mais avec un scénario original, bien qu'un truc bâteau ne fait pas de mal de temps en temps! ^^ J'aime encore assez bien les forum fantastiques et basés sur Harry Potter (bien que je n'en ai pas encore trouvé qui me maintienne emballée plus que quelques semaines). En fait, je ne suis pas trop difficile, il suffit que le contexte m'ait tapé dans l'oeil.
Montrez-nous un ou plusieurs de vos textes écrits (de style littéraire, particulièrement). Il s'agit de début de sujet RPG. J'ai bien posté des textes un peu moins "jeu" mais notre ordinateur s'est rebellé au début du mois et j'ai gentillement pu dire au revoir à tout ce qui était sur le disque dur. Textes compris, donc.
- Spoiler:
Le soleil, bas et morne, se cachait derrière de lours nuages gris, bas dans le ciel. Une atmosphère étouffante, qui semble vous enfermer, vous rendant clostrophobe. Les jours passaient, et se ressemblaient, tous aussi tristes, tous aussi ennuyants. Etait-on en Décembre? En Juin? Etait-il midi, huit heure? S'il n'avait pas compté les jours, inlassablement, dans un petit carnet, s'il n'y avait pas cette grosse horloge dont le tic-tac vous donne la migraine, Nathanaël aurait perdu tout repère spacial dans cette prison. C'était cela, la solution radicale de cette belle pension ; rendre les enfants perdus, sans aucune date, aucun lieu géographique, rien que les murs froids du centre. Le centre, seule chose qu'ils connaissaient maintenant. Une bulle de noirceur, au lieu du monde, sans personne pour se soucier de vous.
Et, dans cette bulle,c ette prison, se dressait un maroir, magnifique, imposant. Il était plus effrayant qu'attirant, avec les mauvaises herbes s'étalants dans le pauvre jardinet que l'entourait, auxquels on ajoutait des fenêtres, cassées, baricadées. Un lieu vide, un manoir fantôme, digne des plus grands films d'horreur. L'accès y était bien sur interdit mais cela faisait bien longtemps que les pensionnaires avaient ouvert les lourdes portes de bois à coups de pieds. Les surveillants se doutaient bien qu'il était monnaie courante que les expeditions s'organisaient entre ces quatres murs de pierre mais ils étaient blasés de les attraper la main dans le sac, sauf en quelques rares occasions. Le manoir restait donc un lieu ouvert à qui voulait bien y aller.
Nathanaël aimait particulièrement cet endroit. Les pièces étaient presque entièrement vidées et le peu de vaisselle qui restait dans les buffets s'était retrouvé en milles morceaux à terre. Une seule pièce avait été epargnée. La bibliothèque. De lourds romans, de nombreuses pièces de théâtre, d'inombrables livres de toutes sortes étaient parfaitement alignés sur les étagères. L'air sentait une odeur particulière de poussière et de vieux papiers, odeur que le londonnien adorait. En fouillant un peu partout, il avait fini par trouver une lampe à huile datant du siècle dernier qu'il pouvait allumer pour lire à sa guise dans cet endroit désert. Il s'était enfoncé dans un vieux fauteuil éventré, tenant en mains "Les mémoires d'outre-tombe" de Chateaubriand, bien décidé à lire jusqu'à pas d'heure.
Soudain, un craquement. Rien de bien inquiètant, dans une maison en bois. Mais, bien que discret, ce craquement semblait raisonnait dans la demeure entière. Un autre, un autre encore. Aucun doute, il s'agissait de bruits de pas. Tellement léger, presque inaudible maintenant, que cela ne pouvait être d'une démarche féminine. Aussi soudainement qu'ils étaient apparus, les bruits de pas cessèrent. Nathanaël, plus surpris qu'il ne l'aurait voulu, fronça les sourcils. Mais le silence fut bientôt brisé, remplacé par une mélodie mélancolique, lourde d'émotions. Il était étonnant de savoir un un pensionnaire jouer du piano, surtout avec autant de délicatesse.
Alors, sans savoir pourquoi, il se leva. Posant son livre sur le fauteuil, il sortit de la pièce, guidé par les notes de musique. La curiosité, preuve d'un passé lointain, refaisait surface. Il ne pouvait s'empêcher d'aller voir, pour découvrir ce petit virtuose. Trouver la salle de musique fut assez simple pour lui qui connaissait le manoir comme sa poche. Assise devant le piano à queue poussiéreiux, une demoiselle à la longue chevelure blonde jouait. Il ne la voyait que de profil, mais elle semblait très jolie, une beauté enfantine. Il ne lui donnait pas plus de seize ans. S'adossant à l'embrassure de la porte, il la regardait, slencieusement, admirant cette belle mais étrange scène, qui parraissait tellement iréelle.
- Spoiler:
Les talons de Gabrielle claquaient durement sur le sol alors qu'elle entrait dans l'immense pièce vide. La porte se refermant doucement dans son dos, elle s'arrêta de marcher, pour admirer le spectacle que lui donnait le théâtre de Fordham, complètement vide. Les multiples fauteuils de lourd velours rouge, la scène imposante, les dizaines de spots lumineux de toutes les couleurs. Comme à chaque fois, Gabrielle ne put s'empêcher de lâcher un soupire en voyant l'endroit. Oui, c'était pour la scène qu'elle était faite, et pour rien d'autre. Cette simple pensée lui amena sa bonne humeur, alors qu'elle s'approchait des premiers rangs de fauteuils, sa guitare sur l'épaule.
Étant étudiante en cours de musique et comme tous les autres élèves ayant pris cette matière, Gabrielle avait accès libre à la salle de théâtre pour s'entrainer sur scène. Une aubaine pour la jeune fille qui adorait cela. Depuis son retour de Paris, elle prenait toujours un heure par jour pour essayer ses nouveaux morceaux en "live" ou tout simplement pour se détendre en jouant un peu tout et n'importe quoi. Elle lança son sac de cours sur le premier fauteuil qui venait et grimpa souplement sur scène pour se diriger vers les coulisses, où elle alluma toutes les lumières et prit l'un des hauts parleurs mis à disposition.
Tout en installant son matériel, elle ne put s'empêcher de remarquer qu'il faisait bien meilleur à l'intérieur. Il fallait dire qu'avec la pluie diluvienne qui tombait sur New York ce jour là, elle n'avait pas choisi la tenue la plus adaptée. Vêtue d'une jupe courte à volants, noire et rouge, d'un haut débardeur de la même couleur - avec le logo des Rolling Stones en milieu - et de petits souliers vernis noirs, elle n'avait même pas pris la peine de mettre des collants. Pourtant, elle avait vérifié la météo ce matin même. Son erreur ? Vérifier le bulletin de Paris et non de New York. Habitude, quand tu nous tiens... Heureusement pour elle, sa veste de cuir lui donnait un peu de chaleur... Sauf à ses pauvres jambes, violacées par le froid mordant. Alors, dans la chaleur du théâtre, sa peau reprenait sa douce couleur de porcelaine, bien heureusement.
Une fois qu'elle eu tout préparé, elle prit sa guitare électrique et la mit autour de son cou, la brancha et testa le son avec quelques notes. Parfait. Il ne restait plus qu'à savoir quoi jouer. Elle n'avait pas envie de chanter ses propres morceaux, trop tristes à son goût alors qu'elle avait envie de quelque de joyeux. Rien d'anglais, langue qu'elle commençait franchement à détester. Oui, un bon vieux rock français, c'était ce qui lui fallait... Se rapprochant du micro, elle commença à gratter les cordes de sa guitare, puis se mit à chanter :
Un jour j'irai à New-York avec toi Toutes les nuits déconner Et voir aucun film en entier, ça va d'soi Avoir la vie partagée, tailladée Bercés par le ronron de l'air conditionné Dormir dans un hôtel délaté Traîner du côté gay et voir leurs corps se serrer Voir leurs cœurs se vider et saigner Oui, saigner Un jour j'irai là-bas Un jour Chat, un autre Rat Voir si le cœur de la ville bat en toi Et tu m'emmèneras Emmène moi !
Perchée sur ses talons, elle sautillait néanmoins joyeusement sur place, continuant la chanson. Elle se sentait vivante, comme cela, oubliant tous ses problèmes, toute sa vie, tout le reste. Seuls comptaient cette guitare, cette scène, cette chanson. Pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de penser à Alexandre, son frère, à cause de cette chanson. Si seulement elle pouvait être à New York avec lui...
La chanson terminée, elle allait en commencer une autre lorsqu'elle entendit des applaudissements solitaires. Surprise, elle scruta le "public" et son regard tomba sur Edward. Un sourire illumina son visage en reconnaissant le garçon. Lâchant son micro, elle se dirigea vers lui, aussi rapidement que le lui permettaient ses chaussures. Si elle avait su, elle aurait gardé ses bonnes vieilles converses! Arrivée à ses côtés, elle lui colla un baiser sonore sur la joue, comme elle avait l'habitude de le faire avec ses amis.
- Salut ! Je pensais pas te voir ici ! Comment tu vas ?
Son fort accent français se faisait entendre dès qu'elle ouvrait la bouche, ainsi que sa bonne humeur du moment. Elle ne s'attendait vraiment pas à le voir et la surprise n'en était qu'agréable.
Acceptez-vous de faire partie d'une équipe ? Bien sur. Mais s'il n'y a pas d'équipe disponible pour le moment, je veux bien travailler en solo le temps qu'il faudra avant qu'une place se libère.
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